LE COMBAT DE JULIE ET BENJAMIN POUR LES ENFANTS DU TCHAD

Publié le par L'équipe graines d'espoir

Du Tchad, où elle a travaillé comme volontaire dans un orphelinat, Julie Plouard, élève infirmière dont nous évoquions le parcours dans notre précédente édition, revient à la fois boulversée et pleine d'espoir. Elle décide de créer une association, Graines d'espoir, pour poursuivre son soutien auprès des enfants qui se battent entre la vie et la mort. Son compagnon, Benjamin, la rejoint.

Ensemble ils ont organisé une première soirée au profit de leur association, samedi 10 février. "Nous avons proposé une soirée tajine à la salle polyvalente que François Pointel, maire, a bien voulu mettre à notre disposition. Une soixantaine de personnes y ont participé. Beaucoup ont été touchés et ont eu envie de nous aider. Certains veulent même faire partie du bureau. Nous avons recolté environ 800 euros et sommes en train de réfléchir à quel projet, en plus de l'envoi de médicaments et de vêtements, nous pouvons contribuer" précise Julie.

L'association a, en effet, eu comme première vocation de recueillir médicaments, vêtements et matériel scolaires. Apportés à la mairie de Saint-Denis, ils sont triés puis stockés chez eux. "Un semi-remorque part tous les deux ans pour le Tchad depuis la frontière franco-suisse. Mais nous envoyons régulièrement par colis postaux des médicaments notamment des antibiotiques, anti-diarrhéiques et anti-vomissements et quelques vêtements. Les dons recoltés serviront a effectuer ces envois réguliers. Cela rest notre première vocation".

La première soirée qui a suscitée le soutien de nombreuses personnes, les stimule à envisager leur contribution à un projet déjà effectué par une autre association : celui d'installer un boukarou, abri local, qui pourrait constituer une salle d'attente pour les mères apportant leurs enfants. "Elles sont parfois une centaine à se rendre aux trois consultations hebdomadaires de la PMI, patientant avec leur enfant malade sous 50°C ou sous les fortes pluies selon la saison". Quant à Benjamin, technicien agricole, il songe déjà au moyen de gérer les eaux de pluie pour cultiver sur place et à l'installation éventuelle de serres.

Les dons redistribués à 100% :
L'envie de donner vient aussi du fait que l'on sait où les dons parviennent : "au sénégal j'avais apporté des médicaments. Mais il faut passer par un intermédiaire local. Lorsque je me suis rendue au dispensaire, seule une parti de ce que j'avais donné avait été redonnée. Ici, tout est effectué par des Franco-suisses : le transport comme la distribution des produits, qui arrivent directement à l'orphelinat. Aucune corruption n'est possible".

Le jeune couple n'est plus seul dans son combat. L'objectif de voir guérir des enfants tchadiens et de voir d'avantage de mères, jusqu'alors impuissante devant le dépérissement de leurs enfants, retrouver le sourire augmente. Mais ce n'est qu'un premier pas, il reste beaucoup à faire et cela dépendra de chacun. Les médicaments, vêtements et fournitures scolaires peuvent être déposés en mairie de Saint-Denis-sur-Scie.

Article paru dans l'hebdomadaire régional LE COURIER CAUCHOIS du samedi 3 mars 2007 N°3.100

Publié dans Revue de presse

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L
Bonjour,<br /> Je suis également partie travailler à Béthanie il y a maintenant 4 ans donc je suis contente d\\\'avoir trouver votre blog sur le web. Merci pour tout le travail que vous faites et pour l\\\'énergie que vous y mettez.<br /> Laurence
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